LES DENTS DE SAGESSE

Les dents de sagesse, comme on les appelle communément, sont en fait des molaires.

Les premières molaires apparaissent à l’âge de 6 ans, les 2èmes molaires à 12 ans.

Parfois, les 3è molaires n’existent pas.

Si elles existent, on parle de dent de sagesse, qui apparaissent à un âge plus mâture…vers 16 -18 ans, mais elles peuvent faire parler d’elles avant !

 Quelles sont les bonnes indications pour retirer les dents de sagesse ?

Quand une dent de sagesse est douloureuse, souvent on sait qu’elle le sera de façon répétée, autant la retirer. Les douleurs peuvent irradier aux oreilles, à la mâchoire, provoquer des migraines.

Une dent de sagesse peut se carier plus facilement, aussi dès qu’elle est abimée, on préférera la retirer plutôt que d’entamer un traitement dentaire difficile, de surcroît à risque d’échec.

Dans le cadre d’un traitement orthodontique : pour aligner les dents, on a besoin de place, aussi on retirera les dents de sagesse si elles ont déjà bien poussé, afin de faciliter le traitement par l’orthodontiste ; ou bien en prévention on les retirera, dès l’âge de 14 ans volontiers (en moyenne), avant ou après le traitement d’alignement dentaire. En effet, les dents de sagesse, qui sont des molaires, risquent de faire bouger les dents les plus fragiles, c’est-à-dire les incisives, en haut et aussi en bas.

Une fois que les incisives ont subi des rotations ou des chevauchements, il est souvent trop tard. Retirer les dents de sagesse permet d’éviter que cela ne s’aggrave, et c’est rare que leur retrait permette un alignement spontané ; souvent on devra avoir recours à un traitement d’orthodontie pour corriger l’encombrement qui a été provoqué.

Plus rarement, c’est la découverte fortuite sur une radiographie faite à l’occasion d’une consultation de routine, qu’on découvre un kyste de la mâchoire causé par une dent de sagesse. Le retrait du kyste se fera de paire avec celui de la dent de sagesse .

Opération des dents de sagesse à livry Gargan 93 - Dr Wycisk

Comment ça se passe ?

On peut retirer les dents de sagesse sous anesthésie locale, que ce soit une dent ou les quatre dents de sagesse en une séance.

On peut aussi être endormi complètement, sous anesthésie générale, afin de les retirer.

Chaque cas et patient est unique, et le Dr. Grégory Wycisk, chirurgien maxillofacial et stomatologue à Livry-Gargan voit avec vous la meilleure solution, selon vos souhaits,  les possibilités techniques et ce qui est souhaitable médicalement. C’est l’objet de la première consultation, idéalement avec une radiographie panoramique dentaire. Si la dent est à risque par rapport au nerf alvéolaire inférieur (nerf qui chemine souvent dans la région de la dent de sagesse du bas), on demandera un cône-beam ou un denta-scanner, qui précisera les rapports entre la dent de sagesse et le nerf alvéolaire inférieur.

Déroulement de l’extraction

On infiltre la muqueuse, c’est–à-dire qu’on injecte un produit anesthésiant et qui referme les vaisseaux, dans la gencive autour de la dent. Cela a pour effet d’endormir la zone à opérer, et si le patient est déjà endormi  anesthésie générale), l’autre effet et de faire baisser le saignement.

Si la dent n’est pas sortie, on ouvre la gencive, et on réalise une petite trépanation osseuse : on réalise une petite fenêtre dans l’os avec une petite fraise irriguée, ou avec des ultrasons ( l’avantage de cette technique est qu’on évite l’échauffement de l’os).

Une fois que la dent ou le germe est visualisé, on réalise une séparation des racines, et on retire la dent par morceaux. Cette technique est employée afin d’éviter d’avoir à réaliser une trop grosse trépanation dans l’os, ce qui permet d’obtenir des suites plus simples.

SI la gencive a été ouverte, on la referme avec du fil résorbable. SI la gencive a seulement été décollée, le trou provoqué par l’extraction de la dent

 Quelles sont les suites ?

-Au cabinet, sous anesthésie locale : une fois l’intervention réalisée, le patient ressort avec des compresses dans la bouche qu’il mord, pour absorber la salive et le surplus de sang ( cette intervention saigne peu et les hémorragies sont rarement importantes). Il devra repartir accompagné chez lui, car l’effet de l’anesthésie locale peut baisser la vigilance.
L’action de l’anesthésie locale dure 2h .

Dès le retour à la maison, le patient applique des poches de glace sur la ou les joues, pendant les 2 premiers jours, reste en position demi-assise le plus possible ( pour drainer l’œdème).

L’alimentation , tiède et molle, pendant 7-10 jours, permet aux gencives de bien cicatriser. On évitera les aliments acides, chauds, durs, et pimentés.

Le brossage des dents se fait le premier soir, et pour les dents du fond, on utilisera une brosse à dent souple.

Les premiers bains de bouche se font le lendemain, pour une durée de 10 jours maximum.

Une convalescence avec arrêt de travail de 2 à 3 jours en moyenne est justifié, pour une intervention sur 4 dents de sagesse.

Le sport est contre-indiqué pendant une semaine.

-En clinique, sous anesthésie générale : la sortie du bloc opératoire sera suivie d’une période de réveil en salle de réveil, pendant laquelle on garde le patient en surveillance durant 2 heures. Des poches de glace sont immédiatement appliquées.

Le retour en chambre se fait ensuite, suivi d’un encas qu’on servira (compote, jus de fruit). La sortie se fait en moyenne 3h à 6 heures après l’intervention, dans le cadre de l’ambulatoire. Une personne devra obligatoirement accompagner le patient pour le retour à la maison , qui ne peut pas se faire seul.

Les complications décrites suite à l’avulsion d’une dent de sagesse :

-infection mineure, qu’on appelle alvéolite. C’est une inflammation , voire une infection avérée du site d’extraction, qui survient avec 2 pics principaux : 7e jour, et 21è jour.  Cela se traduit par un gonflement, ou une douleur, ou du pus qui sort de la gencive. Ce n’est pas grave, mais le chirurgien qui a opéré est là pour vous suivre. Souvent, des antibiotiques sont prescrits, et des soins locaux. Parfois, il faut nettoyer la cavité sous anesthésie locale, au cabinet.

-limitation d’ouverture de la bouche : il peut y avoir une irritation du système manducateur, ce qui empêche le patient de bien ouvrir la bouche. Votre chirurgien est là pour vous proposer une auto-rééducation, plus rarement une rééducation par un kinésithérapeute.
Souvent, la limitation d’ouverture buccale se résout progressivement spontanément.

-perte de sensibilité de la lèvre et du menton :

souvent transitoire, cette perte de sensibilité est lié à une sidération du nerf alvéolaire inférieur , qui est un nerf sensitif.  Ce nerf est dans un canal osseux, et chemine à proximité de la dent de sagesse mandibulaire. L’intervention peut provoquer de l’œdème dans l’os et entraîner alors une perte de sensibilité.

Parfois, ce nerf est dénudé, ce qui le fait réagir en provoquant une perte de sensibilité qui peut durer plusieurs semaines à plusieurs mois.

Plus rarement, le nerf ne réagit pas comme avant, et on observe une perte de sensibilité définitive au niveau de la lèvre, et ou du menton, et ou des gencives des incisives.

Ce n’est qu’au-delà de 2 ans qu’on pourra parler de perte de sensibilité définitive, car le nerf peut récupérer progressivement pendant cette période.

Le Dr. Grégory Wycisk vous informe avant l’intervention de ce risque, et vous suit après l’intervention pour vous proposer le traitement adapté en cas de perte de sensibilité.

-perte de sensibilité de la langue

Le nerf lingual chemine à proximité de la dent de sagesse mandibulaire, et une perte de sensibilité du côté de la langue peut arriver.

C’est souvent transitoire, et rarement définitif.

-communication buccosinusienne : il peut exister une communication entre le site d’extraction d’une dent de sagesse maxillaire (haut) et le sinus. Souvent, la communication se referme spontanément, en 6 semaines. Parfois, il faut réaliser un lambeau de Boule de Bichat.

-fracture : l’angle de la mandibule peut être fracturé, soit par un kyste développé sur une dent de sagesse, soit par une avulsion qui serait difficile. Le Dr. Wycisk, chirurgien maxillofacial, sait traiter une fracture si cela arrivait, par l’immobilisation de la mâchoire, ou la pose d’une plaque vissée en titane.

Prix de procédure

Le Dr. Grégory WYCISK, chirurgien maxillofacial, ancien assistant des Hôpitaux, exerce en Secteur 2, ce qui lui permet de pratiquer des Dépassements d’Honoraires permanents ( DP).

Les DP sont à la charge de la mutuelle, et selon votre mutuelle, ils seront remboursés partiellement, mais le plus souvent totalement.

C’est l’objet de la première consultation pendant laquelle votre chirurgien vous remet un devis à transmettre à votre mutuelle, pour bien savoir à quel taux de remboursement vous allez pouvoir prétendre.

L’intervention d’extraction d’une dent de sagesse est prise en charge par la sécurité sociale. Aussi, votre mutuelle va pouvoir être sollicitée pour vous rembourser les dépassements d’honoraires.

Voici le barême de la sécurité sociale :

-extraction d’une dent de sagesse : HBGD018 ou HBGD004, 209 E

-extraction de deux dents de sagesse : HBGD025 , 125 E

-extraction de trois dents de sagesse : HBGD021 , 167,20 E

-extraction de quatre dents de sagesse : HBGD038, 209 E

Si les extractions des 4 dents de sagesse se font en une séance, sous anesthésie locale au cabinet, la sécurité sociale prévoit un supplément de 125 E, afin d’encourager cette pratique qui est médicalement moins lourde quand cela est faisable, et économiquement plus avantageuse, pour le patient, et pour la sécurité sociale. Ainsi, la mutuelle est à nouveau sollicitée, ce qui améliore le remboursement global de l’intervention.

Demandez conseil à votre chirurgien, il vous proposera la solution médicale la plus adaptée et financièrement la mieux remboursée.

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